Foudô Myôô, Achalanatha en sanscrit," l'immuable" est la principale
forme irritée du Bouddhisme ésotérique japonais et la figure centrale d'un groupe de cinq
divinités irritées, (Kundali, Yamantaka, Vajrayaksha et Trailokyavijaya) appelés Vidhyadharas
ou rois de lumières. Etant au centre il symbolise Vairocana le Bouddha primordial du Shingon qui sous cette
forme devient serviteur des êtres en leur permettant d'écarter les obstacles. La tradition met l'accent
sur ses yeux l'un vers le haut l'autre vers le bas, indiquant sa capacité à mettre en communication
plan spirituel et plan matériel ainsi que sur le lotus à huit pétales au sommet de son crâne.
Il personnifie la fermeté d'esprit et la maîtrise de soi-même
et des passions qu'il brûle et transforme en sagesse. Son symbole est une épée autour de laquelle
s'enroule un dragon. Son aspect farouche est celui d'un guerrier assis sur une montagne à six niveaux, le
mont mythique Suméru, symbolisant les six mondes de la roue de l'existence. Les trois inférieurs
sont ceux de l'enfer, des esprits avides et des animaux, les trois mondes supérieurs sont ceux des humains,
des dieux jaloux les "Asuras" et des dieux supérieurs appelé Dévas, appelé
aussi " Manjuçri noir", il est le gardien des enseignements du bouddhisme , et considéré
comme un grand protecteur du Dharma . Il tient dans sa main droite une épée pour signifier qu'il
coupe toutes les tentations, dans sa main gauche une corde pour attraper et entraver les forces hostiles à
l'éveil. Sa couleur est bleu foncé mais il existe une tradition avec des "Fudô-myoo"
des cinq couleurs.
Ses voeux sont de prolonger la vie et de donner la ferme résolution de
vaincre les forces du mal. Autour de lui, des flammes comme des oiseaux
de feu dévorent toutes les passions des êtres des six mondes et les amènent ainsi à
la maîtrise d'eux-mêmes et à l'illumination. Il est le plus populaire et le plus prié
parmi les cinq grandes divinités irritées du Japon. Il fait aussi partie d'un groupe les 13 Bouddhas
qui sont invoqués à la mort d'un fidèle. Il est invoqué en premier indiquant par la-même
sa capacité à libérer des attachements au monde.